PSAUME MESSIANIQUE 40 Partie 2
4 Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, Une louange à notre Dieu ; Beaucoup l’ont vu, et ont eu de la crainte, Et ils se sont confiés en l’Éternel. 5 Heureux l’homme qui place en l’Éternel sa confiance, Et qui ne se tourne pas vers les hautains et les menteurs ! 6 Tu as multiplié, Éternel, mon Dieu ! Tes merveilles et tes desseins en notre faveur ; Nul n’est comparable à toi ; Je voudrais les publier et les proclamer, Mais leur nombre est trop grand pour que je les raconte.
Les versets 4 à 6 est un cantique pour les rachetés.
7 Tu ne désires ni sacrifice ni offrande, Tu m’as ouvert les oreilles ; Tu ne demandes ni holocauste ni victime expiatoire. 8 Alors je dis : Voici, je viens Avec le rouleau du livre écrit pour moi. 9 Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur.
La prophétie de l’œuvre merveilleuse de rédemption à travers Christ-Jésus. Celui-ci doit venir, Il doit manifester la gloire divine et apporter la grâce à l’homme, tâche qu’il est impossible d’accomplir par les sacrifices.
Dans le Rouleau du Livre, tout était écrit à Son sujet. Dans le Livre divin, encore scellé, l’acte de rédemption était déjà enregistré. Il y avait également dans l’Ancien Testament d’autres écrits qui le mentionnaient.
Dans le texte grec ce psaume se lit comme suit : « Tu m’as percé les oreilles » on peut dire aussi : « Tu m’as ouvert ou creusé les oreilles », et en continuant la pensée, « tu m’as donné des yeux, une bouche et un corps pour te servir »
Hébreux 10:5 C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m’as formé un corps ; 6 Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. 7 Alors j’ai dit : Voici, je viens Dans le rouleau du livre il est question de moi Pour faire, ô Dieu, ta volonté. 8 Après avoir dit d’abord : Tu n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, Ni holocaustes ni sacrifices pour le péché ce qu’on offre selon la loi, 9 il dit ensuite : Voici, je viens Pour faire ta volonté. Il ôte ainsi la première chose pour établir la seconde.
Ces versets du psaume 40 sont expressément appliqués à Christ-Jésus par la Parole de Dieu. Par la venue de Christ en Jésus, l’accomplissement de notre rédemption est établi.
Par opposition à la faiblesse des offrandes du Lévitique, nous considérons maintenant la puissance du sacrifice suprême de Christ-Jésus. Tout d’abord, nous avons le privilège d’entendre le monologue du Christ juste avant son incarnation. Dans cette citation empruntée au Psaume 40, Il remarqua l’insatisfaction de Dieu face aux sacrifices et aux offrandes de l’Ancienne Alliance.
Dieu avait certes institué ces sacrifices, toutefois ils ne furent jamais destinés à ôter le péché, mais plutôt à préfigurer l’Agneau de Dieu qui porterait le péché du monde. Un grand nombre d’israélites accomplissaient ces sacrifices sans aucun repentir sincère. Insatisfait des anciens sacrifices, Dieu forma un corps humain pour Christ, son Fils, en Jésus, qui fait partie intégrante de sa propre nature et de la nature humaine. La Parole éternelle devint chair, afin qu’en tant qu’Homme, Il puisse mourir pour les hommes.
Fait intéressant, l’expression Tu m’as formé un corps et l’idée d’oreilles ouvertes signifie que le Messie était toujours prêt à recevoir les instructions de Dieu et à y obéir aussitôt.
L’idée d’oreilles creusées peut faire allusion au percement de l’oreille d’un esclave hébreu en signe de son appartenance volontaire et pour toujours à son maître.
Exode 21:1 Voici les lois que tu leur présenteras. 2 Si tu achètes un esclave hébreu, il servira six années ; mais la septième, il sortira libre, sans rien payer. 3 S’il est entré seul, il sortira seul ; s’il avait une femme, sa femme sortira avec lui. 4 Si c’est son maître qui lui a donné une femme, et qu’il en ait eu des fils ou des filles, la femme et ses enfants seront à son maître, et il sortira seul. 5 Si l’esclave dit : J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre, 6 alors son maître le conduira devant Dieu, et le fera approcher de la porte ou du poteau, et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon, et l’esclave sera pour toujours à son service.
En d’autres mots, Christ, au moment de son incarnation, Il affirma en quelque sorte :
« J’aime mon Maître… je ne veux pas sortir libre ».