LA GRANDE PROSTITUÉE Apocalypse 17:1-7
Apocalypse 17 : 1 puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m’adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux.
Un des sept anges qui a versé une coupe invite Jean à assister au jugement de la grande prostituée. Cette femme est celle qui imite l’Église véritable.
Prostituée signifie : relâchement des mœurs et acceptation de l’influence corruptrice du paganisme du monde. Intégration du culte aux idoles, à la prospérité, à la luxure et à la perversité. Cette prostitution fait référence à l’infidélité envers et à l’abandon de la Vérité.
Apocalypse 17 : 2 c’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l’impudicité, et c’est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés.
Un immense système religieux et commercial, une religion qui semble très être pieuse, mais qui en réalité, c’est prostituée. Ce système religieux utilise tous les moyens pour s’adjoindre des adeptes et se faire des membres. Cette grande prostituée est la Babylone religieuse. Elle englobe plusieurs dénominations, organisations, mouvements chrétiens apostats et certainement d’autres religions dans son mouvement œcuménique.
Cette prostituée a séduit des dirigeants politiques, elle s’est associée à leurs dieux par ses compromis et utilise tous les moyens pour en tirer des profits. La grande prostituée est assise sur les grandes eaux, ce qui signifie qu’elle est implantée et contrôle d’immenses régions du monde.
Les rois de la terre se sont livrés à la débauche avec cette prostituée.
Les habitants de la terre se sont enivrés du résultat de sa débauche, autrement dit, des multitudes de religions sont les fruits de ses entrailles. Ils subissent tous de son influence lamentable.
Apocalypse 17 : 3 Il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes.
L’apôtre fut transporté par l’Esprit dans un désert. Ce point est très intéressant si on compare avec la tentation de Jésus.
Matthieu 4 : 1 Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable.
Il a vu comment le diable s’y prend pour tromper les hommes. Le désert représente souvent la désolation, un endroit « sans artifice » sur lequel toute prétention est exposée à nu.
L’ange veut dévoiler à Jean la vraie image de cette femme qui représente la grande Babylone et sa vraie personnalité.
Cette grande prostituée apostate va créer une religion mondiale et elle va s’associer au gouvernement mondial. Voir « La bête qui sort de la mer » qui possède sept têtes et dix cornes.
Apocalypse 17 : 4 cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution.
Elle siège dans toute sa magnificence, portant les symboles de ses immenses richesses et prospérités en déployant dans sa main une coupe d’or remplie de son idolâtrie et de son immoralité.
De cette grande prostituée, plusieurs prostituées sont nées.
Apocalypse 17 : 5 sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.
Babylone la grande est la mère des prostituées. C’est elle et ses filles qui versent le sang des martyrs, car elle s’enivre de leur sang.
Apocalypse 17 : 6 Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d’un grand étonnement.
En voyant cette femme ivre du sang des saints, l’apôtre Jean est saisi d’un grand étonnement. Il s’agit des croyants de toutes les époques de l’histoire de l’Église et des élus martyrisés pendant la Grande Tribulation.
Il n’y a qu’une seule véritable Église, un seul véritable corps de Christ et que ceux en qui l’Esprit de Dieu vit qui sont réellement saints. C’est uniquement de ceux-ci qu’il peut être dit qu’elle « était ivre du sang des saints ».
Apocalypse 17 : 7 Et l’ange me dit : Pourquoi étonnes-tu ? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, qui a les sept têtes et les dix cornes.
L’ange propose à Jean de lui expliquer le mystère de la femme et de la bête.